Aides à la création ou à la reprise d’entreprise

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Le nombre de créations d’entreprise a augmenté pendant la crise de la covid.

Toutefois, lancer ou reprendre une entreprise peut générer de l’inquiétude, tant les démarches sont nombreuses. Nous vous proposons dans cet article de découvrir certains dispositifs d’aide financière et/ou d’accompagnement disponibles.

Financements et accompagnements

Garantie France Active

C’est un réseau d’entrepreneurs qui, grâce à un programme, facilite l’accès aux garanties bancaires et aux crédits à certaines populations d’entrepreneurs. N’hésitez surtout pas à les contacter pour en savoir plus. Trois grands axes y sont présents : le conseil, le financement et le réseau.

L’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Économique)

Quelle que soit votre situation (chômeur, travailleur, salarié…), si les banques refusent de vous financer, vous pouvez vous adresser à l’ADIE qui peut vous prêter jusqu’à 10000€ et se porter garante jusqu’à 50% du montant emprunté. Toutes les informations sont disponibles sur leur site.

La PIE (Paris Initiative Europe)

Crée en 2000 par la ville de Paris, la région Île de France, la caisse des dépôts et la CCIP, cet organisme finance et accompagne les projets à impact social, territorial ou environnemental à Paris. Les porteurs de projets sont accompagnés par un analyste qui les conseille.

JEI (Jeunes entreprises innovantes)

Ce statut créé en 2004 par la loi finance est pour les PME de moins de 8 ans qui investissent en recherche et développement à hauteur de 15% de charges fiscalement déductibles au titre de l’exercice fiscal. Les JEI bénéficient d’une exonération totale d’impôt sur le revenu ou sur les sociétés la première année et de 50 % la deuxième.

Les aides accordées par pôle emploi

  1. L’ARE (Aide au retour à l’emploi)

Si vous êtes demandeur d’emploi et que vous percevez des droits, ceux-ci correspondent à l’ARE. Cette aide peut être conservée alors que vous lancez ou reprenez une entreprise. Pour en bénéficier, il faut prouver que vous accomplissez bien les démarches dans ce sens et actualiser votre dossier tous les mois. La durée des droits de l’ARE ne change pas et reste conforme à ce qui a été calculé à l’inscription. Notez cependant que cette aide sera recalculée en fonction de ce que vous percevez dans votre activité et qu’on cessera de vous la verser une fois que vos revenus sont supérieurs à votre précédent salaire. Les micro-entrepreneurs y ont également éligibles.

  1. L’ARCE (Aide à la reprise et à la création d’entreprise)

Pour en bénéficier il faut :

  • Être demandeur d’emploi
  • Être éligible à l’ARE
  • Bénéficier de l’ACRE 

L’ARCE correspond à la possibilité de percevoir 45% de son ARE en deux fois. La première moitié des 45% dans un premier temps et le reste six mois plus tard. Pour percevoir le second versement, il faut être toujours engagé dans son activité. Toutefois, il n’est pas possible de cumuler l’ARE et l’ARCE.

Prêts à taux zéro 

Le Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise –  NACRE

Il s’agit d’un prêt à taux zéro allant de 1000 à 8000 € accordé suite à la participation à un dispositif d’accompagnement. Il est accordé sans garantie et avec annuités fixes. Ce prêt doit être couplé à un prêt au moins équivalent.

Le prêt d’honneur

Ils sont très similaires au prêt à taux zéro puisqu’aucune garantie n’est demandée et qu’il n’y a pas de taux d’intérêts. Le prêt est accordé personnellement au créateur ou repreneur d’entreprise. Celui-ci s’engage sur l’honneur à le rembourser. Autre point avantageux : il influence positivement l’obtention d’un prêt bancaire.

La plupart des prêts d’honneur sont octroyés par des organismes privés comme Initiative France, le Réseau Entreprendre ou encore l’ADIE. 

IL existe encore plusieurs autres dispositifs que nous n’avons pas cités ici et qui s’adressent à des publics spécifiques comme les femmes ou les agriculteurs et tiennent compte des besoins particuliers de tous ces groupes de personnes. 

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